Trois élèves infirmières en stage à la Somone

Dispensaire

Dispensaire

Centre de santé de Somone

Centre de santé de Somone

Voila nous sommes rentrées en France et nous en profitons pour vous raconter comment s’est déroulé notre stage.

Nous avons travaillé avec CHEIKH et Nadine, qui sont infirmiers d’état au dispensaire, et ce fut très intéressant pour nous, étudiantes françaises, de pouvoir nous rendre compte de la différence de pathologies entre nos deux pays. Ainsi, nous avons constaté que le peuple de Somone souffrait beaucoup de rhumatismes, de problèmes digestifs liés à l’alimentation très épicée, de parasites cutanés, et de dermatoses.
Nous nous sommes rendu compte qu’il fallait continuer de soigner malgré le manque de moyens. L’infirmier cherche tous les signes cliniques, pour pouvoir donner un traitement adapté, mais il y a rarement des examens supplémentaires car c’est très coûteux pour la majorité des patients, aussi beaucoup de gens consultent sans pouvoir acheter le traitement.

L'infirmier responsable et le conseiller municipal en charge des affaires sanitaires

L’infirmier responsable et le conseiller municipal en charge des affaires sanitaires

Nous avons aussi rencontré la matrone, Daba, (pour ceux qui ne le savent pas c’est une femme qui gère tous les accouchements sans complications, en cas de problème la sage- femme intervient), qui a eu la gentillesse de nous convier à un accouchement qui s’est très bien passé. Cela se passe presque de la même manière qu’en France, à la différence que le père n’assiste pas à l’accouchement; Ainsi la femme qui a mis au monde le bébé, a téléphoné à son mari pour le prévenir de la naissance de son petit garçon. Nous avons vu aussi une maman emmener avec elle de nombreux grigris faits par un marabout, pour protéger son enfant dès la naissance.

La salle d'accouchement

La salle d’accouchement

Ces deux semaines ont passé extrêmement vite, et nous avons fait beaucoup de rencontres inoubliables. Nous sommes ravies de l’accueil des sénégalais, qui nous ont fait participer à leurs traditions et à leurs fêtes telles que la Korité. Nous n’oublierons jamais cette générosité, et cette joie de vivre que nous avons partagée avec eux.
Le Sénégal nous manque déjà beaucoup, Emeline, Anne et Camille.