Au moment où se tient la Cop 21, après le sommet sur la sécurité et les conférences sur le terrorisme, nous devons nous interroger sur la pertinence, l’efficacité, la conviction qui animent les dirigeants du monde quant à la recherche de solutions pour une véritable paix dans le monde mais aussi la sauvegarde de notre planète.
Après la Seconde guerre mondiale, la mise en place de l’ONU et ses institutions spécialisées avaient permis de fédérer les Etats autour d’un idéal de paix et de sécurité mais aussi de faire face à d’autres problèmes comme l’Education, la culture, l’agriculture, la faim, les réfugiés…
Aujourd’hui, après soixante-dix ans d’existence, le monde peine à avoir une stabilité politique, économique, sociale, environnementale. Avec une recrudescence du terrorisme, l’ouverture de plusieurs foyers de guerre, les changements climatiques sont devenus une réalité sinon un vécu quotidien avec l’avancée de la mer, le réchauffement climatique, la dégradation des terres…
Devant un aveu d’échec qui ne dit pas son nom, n’avons-nous pas le droit d’apprécier la réelle volonté de nos dirigeants avant d’en arriver à la forme et le fond des différentes solutions.
Le constat qui est fait est la mise en avant des intérêts de chaque Etat face aux fléaux mondiaux. La divergence est vite trouvée. Pendant ce temps-là ,des centaines de personnes meurent, la mer avance, les inondations font des ravages en attendant la programmation d’un nouveau sommet.
Sur quoi doivent-ils buter pour une coalition contre le terrorisme? Pourquoi attentent-ils que le forfait soit commis pour qu’on vienne pleurer ensemble par des discours funèbres.
Comment pouvons-nous vivre dans ce monde où l’homme ne se sent plus en sécurité ? Le remède doit-il venir des dirigeants ou bien des populations ?
Sans sécurité, rien ne peut se faire. D’où l’urgence d’une solution rapide que les hommes du monde entier attendent.
Abdou Babou DIA