En octobre, l’eau est à 30°. Les enfants n’ont pas classe car c’est la fête du mouton. Tout le monde s’amuse, mais attention aux rouleaux qui peuvent parfois être sévères et dangereux. Nous sommes dans l’Atlantique.
Il y a quand même des petits qui n’osent pas trop se risquer et qui restent au bord en regardant leurs copains s’amuser

Grande toilette du cheval à Somone qui n’a pas l’air mécontent de se rafraîchir un peu. La température ambiante avoisine 30°.

On lave aussi les moutons… qui n’ont pas l’air de trop apprécier. Peut-être se doutent-ils du sort qui leur est réservé. En effet, la fête du mouton n’est pas loin et certains d’entre eux seront sacrifiés selon la tradition religieuse.
Allez hop, on rentre à la maison.

Un Somonois qui n’a pas de mouton lave son vélo. Son copain l’aide. Le rinçage sera pour plus tard. Le vélo aussi est un peu sacrifié.

Alors là, il s’agit sans doute de laver les panses de mouton, dont les restes seront abandonnés sur la plage : pendant quelques jours les poissons pourront se régaler. Par contre, ce spectacle n’est pas trop ragoûtant pour les promeneurs.

La solitude du pêcheur à la ligne en attendant une prise : mérou, daurade, capitaine, chaussure, … les paris sont ouverts
Des sportifs jouent au foot sur la plage. Une Somonoise portant son panier sur la tête longe la plage pour tenter de vendre quelques colifichets ou légumes aux touristes. Sa démarche est lente, elle se tient très droite dans son boubou coloré. Elle est belle.

A marée haute, le littoral de La Somone. Des promeneurs longent les villas dont certaines clôtures sont détruites par la mer qui chaque année s’avance un peu plus vers la terre.
La Plage de La Somone en allant vers l’hôtel Africa Queen.
La case des pêcheurs et leurs pirogues richement décorées, où nous achetons notre poisson quotidien : mérou, capitaine, sole, daurades ou seiche, selon la pêche du jour.
Des « travailleurs » de Téranga se rendant à l’école Somone 1 pour projeter des films récréatifs aux enfants. C’est plus agréable de s’y rendre par la plage d’autant plus que le matériel est resté sur place.
De jeunes Somonois regardent leurs copains qui s’entraînent au foot sur la plage, mais attention, la mer monte et l’équipe a de moins en moins de place pour jouer sur le sable : à quand la water-polo ?
De nouvelles constructions sont en cours sur le littoral. Une résidence hôtelière sans doute.
Au bord la lagune, un Somonois prend le frais et respecte notre loi Evin : La cigarette, c’est dehors !

Une équipe de jeune footballeurs nous demande de les photographier : ils viennent de gagner une coupe et en sont très heureux : cela se voit ! Mais la coupe, vous l’avez vraiment gagnée ?
Devant le village de pêcheurs, une petite famille souriante et sympa, les grands s’occupent des petits.
Nous aussi on veut se faire photographier !

Joueurs de Djembé s’entraînant pour le prochain match de foot qui se déroulera au son des rythmes endiablés de ce groupe. Ce sera très gai, un peu abrutissant mais cela donnera des fourmis dans les jambes aux spectateurs dans les tribunes et stimulera les joueurs sur le terrain.
Le pirogues très colorées des pêcheurs décorées selon la tradition,

Elles sont belles mais très lourdes, et il faut s’y mettre à plusieurs pour les remonter auprès des cases.
Départ pour la pêche qui se pratique au filet ou au casier.
Ce pêcheur, notre voisin, a une toute petite pirogue qui prend l’eau. Il doit écoper souvent pour ne pas couler. Mais il n’aime pas beaucoup qu’on l’aide. Il se débrouille mieux que nous !
Le plus difficile est de passer la barre de rouleaux sans se faire renverser. Toute une technique !

Et voici la magnifique raie ramenée par ce pêcheur. Nous décidons de lui acheter. Nous pourrons en manger pendant une semaine.

Le plus difficile : le découpage de ce poisson géant. Notre pêcheur s’en charge, aidé de notre cuisinier Ousmane qui râle un peu.

Et voilà le travail ! Maintenant au boulot et c’est notre cuisinier Ousmane qui s’en chargera avec beaucoup de bonheur !
Recommandations et mises en gardes affichées devant le village de pêcheurs. Attention aux contrevenants !
Les belles « marchandes » déploient leurs boubous et autres babioles de long de la haie de notre villa. Nous essayons, achetons, buvons un coup, rigolons ensemble, moments d’échanges très joyeux, mais nous n’achetons pas tous les jours !
La case des pêcheurs. Remise de gilets de sauvetage offerts par Téranga, dotation très utile pour ces pêcheurs et leur rude travail dangereux.
Bonjour
On revient juste de La Somone, et nous découvrons votre association un peu tard, mais la rue s’appelle toujours rue Mme Ginette. Nous nous sommes demandé qui était cette Mme Ginette?
J’ai connu Mme Ginette, une femme extraordinaire qui a fait énormément de bien pour le village, la rue a été rebaptisee rue Africa 6 sur Street View. Elle est déjà tombée dans les oubliettes, notre ancienne voisine.
Complètement d’accord avec cette remarque que je partage.
Je viens de constater, sur Google Earth, qu’on a rebaptisé la rue Mme Ginette pour l’appeler « Chemin Africain 6 ».
Mme Ginette que j’ai connu s’est montrée très généreuse pour le village de Somone. C’est scandaleux. Qu’a fait l’hôtelier de spécial pour mériter que l’on renomme cette rue, si ce n’est de créer une salle Mme Ginette?