Huîtres de palétuviers, oursins, coques, moules… On trouve de tout dans la lagune de Somone. Y compris des personnages attachants.
Un groupe de femmes, courbées en deux, les pieds dans la lagune, cueillent les précieux fruits de mer qui assurent la survie de leur famille. Sur les bords de l’eau, un autre groupe propose aux gourmets des plateaux tout préparés posés sur des tables en bois de guingois pour une somme modique ; mais attention il faut apporter son verre, sa boisson, le pain, la boisson, le beurre et le couteau.
Ces femmes, à la recherche des coquillages pendant des heures, rentrent chez elles au soleil couchant après quarante-cinq minutes de marche à travers la lagune.
Un exemple de solidarité
Métier bien difficile, éprouvant…et solidaire! Quand Maryam s’est blessée à la jambe voici quelques années, elle ne pouvait plus ramasser les coquillages. Les autres femmes se sont organisées pour pêcher à sa place et lui donner le bénéfice de la cueillette.
Elles sont une cinquantaine à se courber dans l’eau. Bon à savoir: les oursins ne coûtent que deux euros et les huîtres trois euros la douzaine.
Huguette
L’or de la lagune, à déguster sur place.
Une douzaine d’huîtres de palétuviers directement du producteur au consommateur pour trois euros.
Comme quoi la Nature est généreuse lorsqu’on adopte un comportement respectueux de certaines normes. Il y a 20 ans, ce milieu semblait condamné à une désertification quasi irréversible. Bravo aux populations de Somone qui ont respecté à la lettre les recommandations des « écologistes » et du dynamique Comité de Gestion.