Depuis qu’il a découvert le fonctionnement du tri sélectif à Cherbourg, Babacar Diakhaté, président de la commission environnement de la municipalité, pense comme son maire, Boucar Sadji. Il faut encore faire mieux en matière de gestion des déchets ménagers.
La rencontre entre experts jeudi à l’Africa Queen.
A l’initiative de Jean-François Bernard, président de Téranga et d’Huguette Legros, membre de la délégation formation de l’association cherbourgeoise, l’élu somonois et le responsable de « Somone propre » Gora Mbegue ont été mis en contact jeudi à l’Africa Queen avec Anna Touré de Niet, experte en environnement pour la petite côte et spécialisée dans le développement durable, qui partage sa vie entre la France et Saly. Elle s’est proposée pour réaliser une étude approfondie concernant le cycle de ramassage et de traitement des ordures ménagères à Somone.
Celle qu’on appelle « Madame sans Plastique » pour son combat inlassable contre l’utilisation des sacs plastiques à jeter, a offert également ses services pour sensibiliser les jeunes et les femmes relais à l’intérêt de commencer à l’échelle individuelle. Ne pas tout jeter mais trier ce qui peut resservir ou qui a une valeur de compost, aller faire ses courses avec un sac à base de fibres végétales réutilisable et biodégradable. C’est en améliorant toutes les phases de la collecte qu’il sera possible de cerner les priorités et de formuler les demandes d’aides concrètes, comme celle adressée à la ville jumelle de Cherbourg pour l’acquisition d’un camion benne.
Après des échanges constructifs sur la manière de résoudre le problème des dépotoirs à ciel ouvert,
Babacar Diakhaté a proposé une grande journée de ramassage et de sensibilisation à la propreté de la commune le 5 juin prochain à l’occasion de la journée internationale de l’environnement. Somone aura l’occasion là de prouver qu’elle mérite le qualificatif de « commune au comportement exemplaire » comme l’a dit à maintes reprises Anna Touré de Niet, peu habituée à une telle écoute de la part des élus.
